dimanche, juin 15, 2025

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La Fondation Lorenzo Padilla : Un engagement pour l’art, l’éducation et la culture

La trajectoire de Lorenzo Padilla depuis Cuba jusqu’à la scène artistique parisienne témoigne de l’esprit d’ouverture et de la quête d’excellence qui animent la Fondation. En 1959, Lorenzo part pour l’Espagne, puis s’établit en France en 1961. À Montparnasse, il côtoie des figures emblématiques de l’art telles que Cardenas, Von Dongen, Zadkine, Picasso, Foujita… Son engagement dans la scène artistique parisienne est marqué par ses expositions au Salon des Indépendants et au Salon Terres Latines,… Les distinctions et contributions humanitaires et culturelles internationales de Lorenzo jalonnent une carrière artistique prolifique.

Regardez ses toiles : vous êtes submergés de couleurs intenses, ses visions vous hantent nuit et jour sans relâche et vous transpercent l’âme. Ces œuvres sont magiques comme la « Santeria » Cubaine, elles vous font vibrer comme la musique aux racines profondes de Cuba. Sa peinture a un pouvoir occulte et mystérieux.

Chango dira de Padilla « L’Art doit être Poésie, Chant, Musique et Danse, une communication Universelle, nouvelle et immédiate. L’œuvre d’art et son pouvoir d’abstraction agissent sur nous à ce qui ne peut être évoqué par des mots, mais qui s’éveillent dans chaque être : Combat, Amour et Paix. »

Lorenzo Padilla est une sève Cubaine dont s’abreuvent ses racines et la quête perpétuelle des es- prits du monde Maya de ses origines, sa peinture évoque tout cela …

Prenez garde à ce qu’un regard à ses toiles n’éveille en vous le pouvoir envoûtant de ces esprits nomades pour l’éternité.

« L’homme qui fait de l’art ne fait pas la guerre »

Je suis né en 1931 à Matanzas, Cuba, au sein d’une famille humble et aimante. Tout petit je voulais être musicien car je voulais suivre les traces de mon père. Malgré tout, j’étais passionné par le dessin : je m’amusais à illustrer les livres d’école de mes cousines. Mon oncle Carlos, gardait tous mes dessins, et, lorsque j’ai eu 10 ans, Carlos est allé montrer mes petits travaux au professeur Alberto Tarasco. Ce dernier a adoré mon travail et a proposé à mon oncle Carlos de me donner des cours dans son Académie. Alberto Tarasco m’a initialement procuré une bourse d’un an. Mais je suis finalement resté dans l’Académie jusqu’à mes 16 ans. 

Mon professeur voulait que je rentre aux Beaux Arts, mais mes parents ne souhaitaient pas que je m’engage dans la voie de la peinture. Ils voulaient que je devienne avocat. Après de nombreuses discussions et insistances, mes parents ont finalement accepté que je rentre au Beaux Arts dans la mesure où j’en ressortais diplômé. J’ai donc obtenu le diplôme de professeur de peinture. 

Je ne remercierai jamais assez mon oncle qui a tant œuvré pour me faire découvrir ma vocation. Je dessinais sans cesse, tout ce que je voyais. Je me passionnais pour les grands peintres qui m’étaient ou non contemporains : Wifredo Lam, Ponce de Leon, Carlos Enriquez…

Plus tard, j’ai eu la grande chance de rencontrer Wifredo Lam à Paris, grace à mon épouse, Gracia, car son père, le célèbre archéologue et poète, Robert Ganzo, était un grand ami du Maître.

En ce temps là, nous étions à Montparnasse : nous fréquentions  « LA COUPOLE» et étions proche du grand Cardenas. Nous nous retrouvions » avec Von Dongen, Zadkine, Foujita et sa femme Fernande Barrey, …

Pourquoi avoir créé un Musée d’Arts à Matanzas ?

Lorsque j’étais étudiant, je devais me rendre à La Havane pour contempler des œuvres originales car il n’y avait pas de musée à Matanzas. 

J’ai donc décidé que si un jour je le pouvais, je créerais un musée dans ma ville natale. Ce jour est arrivé. J’ai donc pu doter Matanzas d’un musée d’art. Je l’ai alimenté avec mes propres créations, et mes collections personnelles comme par exemple 800 gravures originales dont quelques Rembrandt et les cadeaux qui m’avaient été faits par tous mes amis peintres rencontrés tout au long de ma vie. Par ailleurs, fidèle à mes origines, j’ai aussi alimenté le musée avec des œuvres originales d’art africain car je suis très sensible à la culture afro-cubaine.

Matanzas, c’est ma ville natale. Elle est belle et toute bleue. La baie de Matanzas est aussi grande que la baie de Santiago de Cuba. Quelques  grands rythmes cubains sont nés à Matanzas : le Danzon, le Guaguanco, le Mambo aussi… Mon rêve pour le musée, ce serait d’acquérir une très grande œuvre reconnue internationalement pour que l’on vienne l’admirer et par la même occasion admirer les travaux de maîtres oubliés ou inconnus. 

Je souhaite que le Musée de Matanzas devienne le plus grand Musée au monde dédié à tous les artistes inconnus ou oubliés de la planète et qu’il mette en avant la culture musicale de Matanzas, La Rumba , Le Mambo, Le Danzon , Le Guaguanco, etc.

source: site officiel de la Fondation Lorenzo Padilla

Artiste engagé et généreux, il fonde la Fondation Lorenzo Padilla, structure à but non lucratif dédiée à la création artistique en milieu rural. Son ambition : faire émerger une nouvelle scène culturelle hors des centres urbains, avec pour moteur l’inclusion, la transmission et l’énergie collective.

Reconnu pour son approche humaine et sensible, Lorenzo Padilla fait de chaque mur un manifeste, et de chaque festival, un acte de poésie vivante.

La Fondation Lorenzo Padilla est un acteur clé dans le soutien à l’art et à la culture, avec un focus particulier sur l’inclusion sociale et la transmission des savoirs. Fondée en mémoire de Lorenzo Padilla, un passionné d’art et un humaniste, la fondation œuvre depuis sa création pour promouvoir des projets artistiques innovants et soutenir les artistes émergents tout en intégrant des actions éducatives et sociales.

Un soutien à la créativité

La Fondation Lorenzo Padilla s’engage activement à soutenir les arts visuels sous toutes leurs formes. Elle soutient des artistes contemporains, qu’ils soient plasticiens, photographes, sculpteurs ou graffeurs, en leur offrant des espaces d’exposition, des résidences artistiques, et des opportunités de visibilité. Par le biais de mécénat et de partenariats, la fondation facilite la diffusion de l’art auprès du grand public tout en offrant une plateforme aux artistes pour faire évoluer leur pratique.

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